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Découvrez les points clés du plan de contrôle fiscal du Trésor public. 

Plan de Contrôle Fiscal

Pour l’exercice 2022, le Trésor a publié le Plan de contrôle fiscal avec les grandes lignes d’action pour les obligations des contribuables en 2023. Nous partageons avec vous les points les plus importants que vous devez prendre en compte, lisez la suite ! 

En quoi consiste le plan de contrôle fiscal ?

La direction générale de l’Agence d’administration fiscale de l’État (AEAT) a publié les lignes directrices générales qui constitueront le plan annuel de contrôle fiscal et douanier. 

Pour commencer, il convient de noter que tous les représentants des contribuables pourront utiliser le système informatique VIVI qui a été mis en place en 2022. Ceci afin d’interagir avec l’inspection sans avoir besoin d’être présent au siège de l’inspection et ainsi se conformer au plan de contrôle fiscal. 

Au cours de l’année 2023, ce système informatique (VIVI) sera également consolidé pour la signature des avis d’imposition. Cela en fera un système récurrent dans les relations avec les contribuables ou leurs représentants.

Ce plan détermine quelles procédures doivent être menées, qui doit les mener, quand elles doivent être menées et quels seront les résultats finaux. Il explique également comment ces procédures peuvent être utilement mises en œuvre.

Plan de Contrôle Fiscal

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Comment est constitué le plan annuel de contrôle fiscal et douanier ? 

Dans le plan de contrôle des impôts, nous avons les impôts directs et indirects. Il s’agit des impôts que les contribuables doivent payer à l’État pour s’acquitter de leurs obligations fiscales.   

Les impôts directs sont ceux qui doivent être perçus directement auprès des contribuables, comme c’est le cas pour l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF), l’impôt sur les sociétés (IS) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). 

Les impôts indirects sont ceux qui sont prélevés sur les biens et services achetés, tels que la taxe sur le tabac, la taxe sur l’alcool et la taxe sur le pétrole. 

Le plan de contrôle fiscal espagnol comprend également des impôts spéciaux, tels que l’impôt sur la fortune, l’impôt sur les jeux de hasard et l’impôt sur le diesel. Nous vous expliquons ci-dessous en quoi consistent les plus importantes d’entre elles : 

Impôt sur le revenu des sociétés (IS). 

Il s’agit d’un impôt direct sur les revenus obtenus par les entreprises et autres entités juridiques résidant sur le territoire espagnol. Il n’est pas facile à traiter, notamment en raison de l’obligation de tenir des comptes commerciaux.

Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Il s’agit d’un impôt indirect sur la consommation qui est prélevé, selon les modalités et dans les conditions prévues par la loi, sur les opérations suivantes : les livraisons de biens et les prestations de services effectuées par des entrepreneurs ou des professionnels.

Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF). 

Ces taxes sont considérées comme des impôts directs payables par le résident individuel et représentent plus de 90 % des recettes fiscales totales de l’État.

Droits de douane et accises. 

Il s’agit des sommes d’argent liées au paiement des droits et taxes à l’importation. Des contrôles spécifiques se poursuivront (comme les années précédentes) sur les mouvements et les stocks de produits dans les usines, les entrepôts fiscaux et les entrepôts douaniers, en relation avec les accises sur la fabrication. 

Il faudra se conformer aux nouvelles règles sur la tenue du registre des stocks.

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Quelles taxes ont été augmentées pour 2023 ?

Nous mentionnons ci-dessous les taxes qui ont présenté une hausse pour 2023 et que, nous en sommes sûrs, vous voudrez connaître :

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  • Un nouvel « impôt de solidarité » a été créé pour une période temporaire (au cours des années 2023 et 2024) et sera payé par les contribuables disposant de plus de 3 millions d’euros de patrimoine net. 
  • Le FPR a augmenté de 26% ou 27% pour les revenus des personnes physiques dont le capital est compris entre 200.000 et 300.000 euros. Il a également été porté de 26% à 28% pour les revenus supérieurs à 300 000 euros. Cette mesure sera imposée à 17 800 contribuables.
  • Le gouvernement prévoit de lever 2,439 milliards d’euros grâce à une réforme du taux de l’impôt sur les sociétés. L’objectif est de réduire le nombre d’entreprises qui ne paient pas d’impôt sur le revenu ou dont l’assiette fiscale est négative.

Jusqu’à présent, les groupes consolidés – généralement de grandes entreprises – pouvaient imputer jusqu’à 100 % des pertes de leurs filiales sur l’impôt sur les sociétés. Actuellement, le gouvernement veut réduire ce pourcentage à 50% en 2023, afin de pouvoir compenser les 50% restants en 2024. 

« Il ne s’agit pas d’une augmentation d’impôt, mais d’un report de la possibilité de compenser la base fiscale négative », a précisé la ministre des Finances, María Jesús Montero. Cette mesure touchera plus de 3 600 contribuables. 

Quelles taxes ont été réduites pour 2023 ?

Le Conseil des ministres a annoncé une série de mesures anti-crise, tant en raison de l’inflation que de la guerre en Ukraine. On estime qu’ils ont un impact économique de plus de 10 milliards d’euros. Les plus importants d’entre eux sont :

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  • Jusqu’à la fin du mois de juin, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est réduite à 0 % pour les denrées alimentaires de base. Il s’agit notamment de la farine, du lait, des légumes, des pommes de terre, des œufs, du fromage et des céréales naturelles.  
  • Relèvement du seuil minimum pour déclarer l’IRPF de 14 000 euros à 15 000 euros. Ceci afin que l’augmentation du salaire minimum ne soit pas affectée. 
  • Élargissement du seuil maximal pour bénéficier de la réduction d’impôt pour les revenus du travail. Seules les personnes dont le revenu brut ne dépassait pas 18 000 euros étaient éligibles, ce montant a donc été porté à 21 000 euros.
  • L’extension des réductions pour les indépendants aidera 570 000 contribuables supplémentaires. Parmi ceux-ci, 220 000 sont des travailleurs indépendants qui bénéficieront de réductions d’impôts plus importantes. Nous augmenterons les déductions pour les dépenses difficiles à justifier de 5% à 7% pour 1 million de contribuables. 
  • Avec une réduction de l’impôt sur les sociétés pour les petites entreprises de 25 % à 23 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à un million d’euros. 
  • Dans le cadre des engagements pris dans la loi Sí es Sí, un taux de TVA super réduit de 4 % a été établi pour les produits d’hygiène féminine et de santé sexuelle, tels que les tampons et les préservatifs. Cela représente une réduction des recettes de 24 millions d’euros.

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