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L’actualité économique en espagne

L’actualité économique en espagneEn Espagne, depuis le 17 mars, le gouvernement de coalition de gauche dirigé par le socialiste Pedro Sanchez déploie progressivement ce qu’il appelle un « bouclier social » pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, espérant ainsi empêcher l’extrême pauvreté de gagner du terrain. Pour en savoir plus sur l’actualité économique de l’Espagne, cliquez ici.

L’Espagne déploie un “bouclier social”

Les nombreuses aides débloquées par le gouvernement de Pedro Sanchez pour éviter que l’extrême pauvreté gagne du terrain risquent de ne pas suffire face à l’ampleur du choc économique.

 En Espagne, depuis le 17 mars, le gouvernement de coalition de gauche mené par le socialiste Pedro Sanchez déploie progressivement ce qu’il appelle « un bouclier social » pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, espérant ainsi éviter que l’extrême pauvreté gagne du terrain.

  1. Sanchez a annoncé la création du revenu minimum vital (IMV). La mise en place de cette prestation, prévue au programme du gouvernement, a été accélérée afin d’amortir le choc social provoqué par la crise due au Covid-19.

Calculée en fonction des revenus et du patrimoine, et liée à la recherche active d’emploi, elle devrait bénéficier à près de 850 000 familles vulnérables, soit 2,3 millions de personnes, et coûter 3 milliards d’euros à l’Etat. Elle s’étalera de 461 euros pour une personne seule à 1 100 euros pour une famille avec plus de deux enfants à charge. L’objectif est de tirer de l’extrême pauvreté 75 % des 600 000 foyers qui y sont confrontés dans le pays. 

face à la crise :  réponse du gouvernement et plan de relance.

Les dépenses budgétaires : 

82,8 Md € (6,7 % du PIB), dont 31,7 Md € pour le chômage partiel et réduction des cotisations sociales (sur la base d’une extension jusqu’à fin 2021), un fonds de 16 Md€ pour financer les dépenses sanitaires et éducatives extraordinaires et compenser la chute des recettes fiscales des régions et un paquet de 11 Md€ de soutien à la solvabilité des entreprises.

Le report de charges et assimilés :

4,9 Md € (0,4 % du PIB), dont notamment des reports de charges et cotisations sociales en faveur des PME, des indépendants et des réductions ciblées de TVA.

Les garanties publiques et assimilées : 158,4 Md € (12,7 % du PIB), dont 140 Md € de garantie publiques de crédits aux entreprises via la banque publique ICO (100 Md € pour liquidités face à la crise et 40 Md € pour des investissements centrés dans la transition numérique et écologique).

Les plans sectoriels : pour le tourisme (4,3 Md €), pour l’automobile (3,8 Md € pour 2020-2023), pour l’aéronautique (185 M€ pour 2020-2023)  et la recherche (1,5 Md €).

Une augmentation des IDE

Après avoir chuté en raison de la crise financière, les IDE espagnols se sont redressés ces dernières années en raison d’une augmentation de la compétitivité et de la confiance des investisseurs dans le pays. Cependant, selon le Rapport sur l’investissement dans le monde 2020 publié par la CNUCED, les entrées d’IDE ont chuté à 12,4 milliards USD en 2019, soit une baisse de 72% par rapport à l’année précédente (45 milliards USD en 2018). Néanmoins, les stocks d’IDE ont augmenté en 2019 pour atteindre 751,5 milliards USD. Les derniers chiffres de la CNUCED montrent qu’en 2020, les entrées d’IDE ont augmenté de 52% par rapport à l’année précédente, principalement grâce à plusieurs acquisitions (dont les sociétés américaines de capital-investissement Cinven, KKR et Providence acquérant 86% de la société de télécommunications Masmovil), malgré la pandémie de COVID-19 (qui a entraîné une diminution de 69% des entrées d’investissements vers les pays développés). 

L’accord du G7

Les membres du G7 ont signé un accord les engageant à établir un impôt mondial sur les sociétés, visant les géants du numérique. Un premier pas vers une harmonisation fiscale internationale.

 Les pays membres du G7 se sont félicités de la signature d’un accord « historique » à Londres. Pour cause, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, le Canada, le Japon, l’Allemagne et les Etats-Unis se sont engagés à établir une taxe mondiale sur les sociétés à hauteur de 15% minimum. Elle vise sans équivoque les grandes entreprises de technologie et du numérique, souvent américaines, qui paient des impôts dérisoires malgré d’ énormes profits, en se domiciliant dans des pays où le taux d’impôt sur les sociétés est très faible, voire nul.

C’est la première étape pour une modification en profondeur de la fiscalité internationale, voire une révolution. Après des années de négociations et de blocages, les ministres des Finances des sept plus grandes puissances économiques de la planète sont parvenus à un accord autour de l’imposition minimale des entreprises dans le monde. Et d’une meilleure répartition des recettes fiscales afin de lutter contre le recours aux paradis fiscaux. 

Le G7 Finances s’est engagé sur l’objectif d’un taux d’impôt mondial sur les sociétés d’au moins 15% », soit un niveau plancher, « un point de départ », comme l’a expliqué Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie. Objectif: mettre fin à la course vers le bas de la taxation des entreprises.

La « Loi Riders »

Un décret va reconnaître le lien salarié des « Riders » et prévoit que les plateformes de livraisons à domicile auront trois mois pour s’adapter au nouveau cadre légal et procéder aux embauches correspondantes.

L’Espagne se prépare à reconnaître le statut de salariés de plein droit pour des coursiers des plateformes de livraison de repas à domicile, du type Deliveroo , Glovo ou UberEats. C’est ce qu’a annoncé la ministre du travail, Yolanda Diaz, après avoir bouclé un accord avec le patronat et les syndicats sur la « Loi Riders ».

Les plateformes auront trois mois pour régulariser la situation de leurs livreurs en deux-roues. Ceux-ci seront considérés comme salariés et non plus comme travailleurs indépendants, comme c’était le cas jusque-là. Leurs employeurs devront cotiser pour eux et ils bénéficieront à plein de la protection sociale. Le texte négocié avec les partenaires sociaux indique aussi que les entreprises auront l’obligation d’être plus transparentes sur les algorithmes qui conditionnent les conditions et la charge de travail.

Le texte juridique proposé obligera les entreprises à enregistrer les chauffeurs-livreurs en tant que salariés dans un délai de trois mois, soit dès le mois d’août 2021. Les employeurs devront ainsi les inscrire au Régime Général (Régime Général), afin de payer leurs cotisations sociales sur une base mensuelle. Par conséquent, les « riders » bénéficieront d’une plus grande protection comme percevoir un salaire minimum, avoir le droit à des arrêts maladie, des vacances payées, une allocation chômage ou une indemnité de départ en cas de licenciement.

Le gouvernement établira cette réglementation à toutes les plateformes de livraison dont leur activité est soutenue par une application mobile.

Du nouveau dans le quartier de Valdecarros à Madrid

C’est un projet pensé pour le citoyen.

Valdecarros disposera de tous les services nécessaires au citoyen : crèches, centres de santé, maisons, bureaux, centres commerciaux, commerces de proximité, écoles, installations sportives, hôpitaux et parcs. 

De plus, il comprendra des zones d’implantation de nouvelles activités industrielles et de grands espaces verts et favorise la mobilité des piétons, des cyclistes et des transports en commun.

C’est le plus grand échange foncier public à Madrid. Plus de 25% du terrain de Valdecarros est public (propriété de la Mairie de Madrid, de la Communauté autonome de Madrid et du Patrimoine de l’État) soit plus de 5 millions de m².

Les administrations publiques peuvent favoriser la construction de plus de 18 000 logements. 

Il comportera 51 656 logements dont 55 %bénéficieront d’une forme de protection .

En ce qui concerne la surface, 19 millions de m2 de surface dont  7 millions sont  alloués aux espaces verts, avec une capacité de  150 000 habitants.

De plus, 480 000 emplois seront générés pour son exécution. Plus de 70.000 emplois seront localisés à Valdecarros  . 

Il sera délimité à l’est par l’ Ensanche de Vallecas , à l’ouest par le parc linéaire de Manzanares , au nord par Mercamadrid et le parc industriel de La Talayuela et au sud par la rocade  M-50  . À son tour, il est traversé par l’ autoroute M-45  et la M-31 connue sous le nom d’ Eje Sureste.

Licenciement bancaires 

Le géant bancaire espagnol CaixaBank compte supprimer 8 291 postes, soit environ 16 % de ses effectifs totaux, dans le cadre de la restructuration consécutive à l’absorption de sa compatriote Bankia, a annoncé mardi le syndicat Commissions ouvrières sur Twitter. La banque compte également fermer 1 534 agences, soit environ un quart du total, a indiqué le syndicat à l’issue d’une réunion avec la direction, alors que les annonces de suppressions de postes se multiplient dans le secteur bancaire espagnol.

Depuis l’officialisation fin mars de la fusion avec Bankia, rachetée par CaixaBank, la nouvelle entité est devenue la première banque d’Espagne en matière d’actifs sur le territoire national, mais reste devancée par Banco Santander et BBVA au niveau de la présence internationale. 

La nouvelle banque fusionnée comptait fin décembre 51 000 employés, filiales à l’étranger incluses.

La deuxième banque espagnole BBVA a annoncé jeudi aux organisations syndicales son intention de supprimer 3.800 emplois en Espagne, soit 16% de ses effectifs, d’après le syndicat Commissions Ouvrières (CCOO)

Les suppressions de postes chez BBVA « représentent 16% des effectifs et affecteraient 3.000 personnes dans le réseau d’agences (…) et 800 dans les services centraux » du groupe, a indiqué le syndicat dans un communiqué.

La banque compte aussi supprimer un total de 530 agences, a poursuivi CCOO qui a qualifié ce plan d' »insoutenable et scandaleux » et a menacé la direction d’un appel à la « mobilisation » des salariés.

BBVA avait tenté à l’automne de fusionner avec la cinquième banque espagnole, Banco Sabadell, mais le projet avait finalement été abandonné.

BBVA justifie le plan de licenciements par le « contexte de profonde transformation » du secteur bancaire, citant « une grande pression concurrentielle, les taux d’intérêt bas, l’adoption accélérée des canaux numériques par les clients, et l’arrivée de nouveaux acteurs digitaux », a indiqué un porte-parole à l’AFP.

Les transactions par internet des clients de BBVA en Espagne ont augmenté de 87% en deux ans, tandis que les transactions en agence ont chuté de 48%, a-t-il précisé.

Ces suppressions de postes viendront s’ajouter à plus d’une décennie de pertes continues de l’emploi dans le secteur bancaire espagnol.

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