Afin de réussir votre achat, il est important de bien prendre en compte tous ces coûts occasionnés. Voici donc un récapitulatif des différents frais immobilier en Espagne qu’il vous faudra acquitter :
1. Les frais lors de l’acquisition d’un bien immobilier
- Taxe sur la Valeur Ajoutée et Impôt de Transmissions Patrimoniales
Dans le but d’évaluer les différents frais, il faut faire la différence entre une construction neuve et de deuxième main.
Si le logement est neuf, la vente est soumise à la TVA immobilière, à savoir 10% du montant d’achat. En revanche, s’il s’agit d’un bien de deuxième main, l’achat est sujet au paiement de l’ITP. Le taux standard varie d’une Communauté à une autre (entre 7% et 10% du montant de la vente.)
- Frais de notaire
L’intervention du notaire pour la préparation de l’acte authentique d’achat-vente (“escrituras públicas”) implique des frais. Ces frais changent selon le prix du bien.
- Frais d’avocat
Si vous décidez d’avoir recours à un avocat, les frais s’élèvent généralement à 1 % du prix d’achat. L’avocat s’engage à faire des recherches, prépare l’acte de propriété et s’occupe de la traduction avant l’acte notarié.
- Frais d’enregistrement au Registre de la Propriété
Après avoir trouvé une propriété, il est nécessaire d’enregistrer le nouveau titre de propriétaire. Pour cela, il faut enregistrer l’acte authentique d’achat-vente au Registre Foncier. Le montant est fixé par la loi et varie en fonction de la valeur de la vente.
2. Les frais annuels
- Charges communautaires
Dans le cas où la propriété se trouve dans une urbanisation ou un immeuble résidentiel, des frais devront être versés à la Communauté des Propriétaires pour les services et l’entretien des zones communes (espaces verts, piscine, ascenseur), collecte des déchets, assurance responsabilité civile… etc.
- IRPF Résident
Les résidents en Espagne de nationalité espagnole ou dont leur résidence habituelle se trouve sur le territoire espagnol doivent payer des taxes différentes des non-résidents. Ces derniers doivent faire une déclaration d´Impôt sur le Revenu. Fiscalement parlant, si une personne réside en Espagne pendant plus de 183 jours par année, elle est considérée comme Résidente, même si elle ne l’est pas officiellement et même sans avoir demandé le certificat de résidence.
- IRPF non-résident
Les non-résidents possédant d’un immeuble en Espagne doivent déclarer les rentes obtenues découlant de leur propriété. Dans le cas où vous ne louez pas votre bien, vous devrez payer 24.75% d’imposition plus 2% de la valeur cadastrale. Dans le cas inverse, si vous louez votre propriété, vous devrez payer 24.75% d’impôt sur le revenu locatif. Vous aurez également à payer une proportion au cours de la période que la maison n’a pas été louée.
- Impôt sur la fortune
Cet impôt concerne premièrement les personnes physiques qui ont leur résidence fiscale en Espagne (imposés sur la valeur de leur patrimoine net, national et international) et deuxièmement les non-résidents qui ont des biens ou des droits sur le territoire espagnol (imposés sur leur patrimoine net ou imposable en Espagne). Le taux varie de 0,2% à 2,5%.
Les personnes dont leur patrimoine est inférieur à 700 000 euros n’auront pas à payer cet impôt. De plus, chaque résident pourra déduire la valeur de sa résidence habituelle en Espagne jusqu’à un maximum de €300 000. Selon leurs circonstances individuelles, les résidents espagnols possèdent de déductions en plus.
- Impôt foncier (IBI)
Après l’achat d’une propriété ancienne ou neuve, vous êtes redevable du paiement de la taxe foncière. Même si vous louez le bien, vous devez déclarer vos revenus fonciers aux impôts. Cette taxe se paie tous les ans à la mairie locale et est calculée sur la base de l’évaluation cadastrale (valeur du terrain + valeur de la construction). Selon les communes, cette taxe varie entre 0,4% et 1,1% de la valeur cadastral de la propriété.
- Impôt sur les plus-values
Quand vous vendez un bien, vous réalisez une « plus-value immobilière ». Cette plus-value est la différence entre le prix de vente et le prix d’achat. La plupart du temps, le bien est vendu à un prix plus élevé que celui auquel vous l’avez acheté. Dans le cas où vous vendez une résidence principale, cette plus-value peut être exemptée d’impôt.
Cet impôt est payé par le vendeur et représente 21 % pour les non-résidents. Une personne qui achète une propriété à une personne non-résidente doit retenir 3 % du prix d’achat qui sera versé aux autorités fiscales. Pour les résidents, le taux varie de 21% à 27%.
Faire appel à nos services
TAS Consultoria, cabinet de conseil et d’expertise comptable à Barcelone, peut vous faciliter les formalités, vous conseiller et vous accompagner dans chaque étape d’acquisition de votre bien immobilier en Espagne. Nos experts juridiques seront à vos côtés lors de la négociation du contrat et se chargeront de réviser le contrat de vente.
Découvrez nos services d’accompagnement et conseils immobilier avec notre pack achat immobilier Espagne et n’hésitez pas à nous contacter par téléphone au +34 931 592 480 ou par mail tas@tas-sl.es pour tout renseignement complémentaire.
Votre adresse email ne sera pas publiée .
Les champs obligatoires sont marqués avec *
Bonjour,
Non résidente en espagne j aurais aimé avoir des informations sur l achat éventuel d un appartement en espagne en vue d une location à l année sur Malaga.
Je souhaite savoir les frais inherents a un achat frais de notaire( neuf ou ancien) sur un bien d environ 100000€. Puis les frais à la charge du propriétaire.
Cordialement. 3
Bonjour, nous avons transmis votre question au service commercial, qui vous mettra en contact avec nos experts immobiliers. Pour toutes autres questions vous pouvez nous contacter par mail (tas@tas-sl.es) ou par téléphone (01 70 93 92 40). Merci pour votre attention et bonne journée!